Ces dernières années, les chances de survie à tout type de cancer ont augmenté plus rapidement, souligne la Fondation Registre du Cancer dans un rapport. De 2013 à 2016, le pourcentage de patients encore en vie trois ans après l'annonce du diagnostic (taux de survie à trois ans) s'est amélioré par rapport à celui de 2004 à 2013.
Parmi les patients qui ont appris l'existence de leur cancer en 2004, 67% vivaient toujours trois ans après le diagnostic. En 2013, cette proportion atteignait 69%.
A partir de cette même année, le taux de survie à trois ans a grimpé de deux points de pourcentage sur une période de quatre ans, au lieu de dix. Parmi les patients diagnostiqués en 2016, 71% vivaient toujours trois ans plus tard.
Le taux de survie s'est surtout amélioré pour les patients atteints d'un cancer du poumon (+ 19% en 2004, +24% en 2013 et +29% en 2016).
De 2004 à 2016, les chances de survie ont également augmenté pour les patients souffrant d'un cancer colorectal (8%), du rein (6%), du pancréas (6%) et de mélanome (5%).
Pour la Fondation Registre du Cancer, ces améliorations peuvent partiellement s'expliquer par des diagnostics plus précoces. Les cancers colorectaux, par exemple, peuvent être décelés grâce à des screenings effectués au premier stade de la maladie. A cela, s'ajoutent de meilleurs traitements contre les cancers.