Cancer du sein triple négatif: un état des lieux

Cancer du sein triple négatif: un état des lieux

Le cancer du sein triple négatif (CSTN) est une maladie hétérogène qui englobe plusieurs sous-types «orphelins» de cancer du sein. Pour faire simple, le CSTN se caractérise par l’absence de récepteurs ER/PR/HER2. Environ 15 à 20% de l’ensemble des cancers du sein sont de ce phénotype, lequel est associé à des facteurs de risque, des caractéristiques moléculaires, une présentation clinique et un pronostic spécifiques. Ces différents aspects seront abordés dans cet article. Ainsi, le risque de développer un CSTN dépend de l’âge, de la race, de variables génétiques, des modèles d’allaitement et de la parité. Certains CSTN sont très chimiosensibles. La majorité des patientes chez qui cette forme de cancer du sein est diagnostiquée ne décèdent pas des suites de la maladie. Un certain nombre de sous-groupes (histologiques) de CSTN auraient même un excellent pronostic sans chimiothérapie adjuvante. Des données issues d’études moléculaires soutiennent la thèse selon laquelle le CSTN proprement dit engloberait différentes entités pathologiques. Les récidives métastatiques de CSTN surviennent généralement dans les 5 premières années suivant le traitement chirurgical. Le pronostic est alors plus mauvais que celui des récidives d’autres sous-types de cancer du sein, essentiellement en raison du peu d’options thérapeutiques disponibles, mais aussi du fait d’une mauvaise réponse au traitement. De nouveaux traitements, mais aussi des biomarqueurs permettant de prédire la réponse aux traitements actuels/futurs, sont nécessaires pour pouvoir continuer à améliorer le pronostic de cette forme de cancer du sein.   Published ahead of print.

Derniers commentaires

  • Le cancer colorectal est plus fréquent chez les gens âgés, expliquez - moi pourquoi le dépistage n’est plus pris en charge après 75 ans, vu qu’une grande proportion de gens atteignent des âges beaucoup plus avancés .
    Dr. Jean D’Haens

    Plus de 8.000 Belges se voient diagnostiquer un cancer colorectal chaque année

  • Je suis d’accord. C’est pour cela qu’il faudrait permettre à plus d’étudiants d’accéder à la dermatologie en espérant qu’ils pratiquent de la dermatologie générale et acceptent de pratiquer dans des zones désertiques .

    Les dermatologues sous le feu des critiques à la Chambre

  • Beaucoup de dermatologues ne font plus que de la dermatologie esthétique et ont abandonné les pathologies dermatologiques. Ceux qui se consacrent aux réelles pathologies sont débordés.
    C’est vraiment dommage.

    Les dermatologues sous le feu des critiques à la Chambre

  • Arrêtons de victimiser les gens, de les 'infantiliser,,de...parler à leur place...
    Arrêtons de dire à certains autres ce qu'ils doivent faire...chaque personne a sa conscience dans l'exercice de sa profession.

    L’importance des mots pour des maux

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