Sédation-analgésie procédurale chez l’enfant: une nouvelle discipline s’impose (Partie 2)

Sédation-analgésie procédurale chez l’enfant: une nouvelle discipline s’impose (Partie 2)

  • 04 novembre 2014

Pediatrician/Pediatric Intensivist; Pediatric Sedationist; Assistant-Professor Maastricht University; Maastricht Universitair Medisch Centrum, The Netherlands   Les enfants devant subir des procédures lourdes ou douloureuses dans le cadre de leur maladie ont tendance à s’y opposer ou à ne pas collaborer de manière optimale. Pour éviter que de telles procédures n’échouent et/ou ne soient mal vécues par les enfants, il convient de recourir à la sédation-analgésie procédurale (SAP). Au cours des dernières décennies, des pédiatres ont développé leurs propres protocoles SAP. De manière générale, ces protocoles sont toutefois de qualité très moyenne. Par conséquent, la sédation s’avère trop souvent inefficace et l’on note également un manque de sécurité dans ce domaine. A la suite de plusieurs incidents graves, des directives internationales ont été rédigées concernant la SAP. De plus en plus d’études sont également publiées sur le sujet. Cet article synthétise les principaux contextes et les principales recommandations des dernières directives ainsi que les conclusions d’études récentes. La sécurité de la SAP est essentiellement une question de compétences professionnelles et de conditions connexes. Pour une efficacité optimale, une sédation profonde titrable, au moyen de propofol par exemple, est souvent nécessaire. En cas d’ intervention superficielle, il est recommandé de pouvoir disposer de protoxyde d’azote ou de midazolam administrable par voie transmuqueuse. Lorsque cela s’avère possible, il convient également de recourir à l’anesthésie topique ou locale ainsi qu’à des techniques non pharmacologiques.

Sédation-analgésie procédurale chez l’enfant: une nouvelle discipline s’impose (Partie 1)

Sédation-analgésie procédurale chez l’enfant: une nouvelle discipline s’impose (Partie 1)

  • 04 novembre 2014

Pediatrician/Pediatric Intensivist; Pediatric Sedationist; Assistant-Professor Maastricht University; Maastricht Universitair Medisch Centrum, The Netherlands   Les enfants devant subir des procédures lourdes ou douloureuses dans le cadre de leur maladie ont tendance à s’y opposer ou à ne pas collaborer de manière optimale. Pour éviter que de telles procédures n’échouent et/ou ne soient mal vécues par les enfants, il convient de recourir à la sédation-analgésie procédurale (SAP). Au cours des dernières décennies, des pédiatres ont développé leurs propres protocoles SAP. De manière générale, ces protocoles sont toutefois de qualité très moyenne. Par conséquent, la sédation s’avère trop souvent inefficace et l’on note également un manque de sécurité dans ce domaine. A la suite de plusieurs incidents graves, des directives internationales ont été rédigées concernant la SAP. De plus en plus d’études sont également publiées sur le sujet. Cet article synthétise les principaux contextes et les principales recommandations des dernières directives ainsi que les conclusions d’études récentes. La sécurité de la SAP est essentiellement une question de compétences professionnelles et de conditions connexes. Pour une efficacité optimale, une sédation profonde titrable, au moyen de propofol par exemple, est souvent nécessaire. En cas d’intervention superficielle, il est recommandé de pouvoir disposer de protoxyde d’azote ou de midazolam administrable par voie transmuqueuse. Lorsque cela s’avère possible, il convient également de recourir à l’anesthésie locale ainsi qu’à des techniques non pharmacologiques.

Le pembrolizumab prometteur en cas de mélanome réfractaire à l’ipilimumab

Le pembrolizumab prometteur en cas de mélanome réfractaire à l’ipilimumab

  • 04 novembre 2014

Les résultats d’une étude randomisée de phase I suggèrent que le pembrolizumab administré à une dose de 2mg/kg ou 10mg/kg toutes les 3 semaines peut constituer un traitement efficace en cas de mélanome, pour les patients ayant peu d’options thérapeutiques efficaces.

AR-V7 et résistance à l’enzalutamide et à l’abiratérone en cas de cancer prostatique

AR-V7 et résistance à l’enzalutamide et à l’abiratérone en cas de cancer prostatique

  • 04 novembre 2014

Une nouvelle étude parue dans le NEJM suggère que la détection de l’AR-V7 dans les cellules tumorales circulantes chez des hommes atteints d’un cancer prostatique hormonorésistant peut être associée à une résistance à l’enzalutamide et à l’abiratérone.

Prise en charge intégrée de la dépression chez les patients cancéreux

Prise en charge intégrée de la dépression chez les patients cancéreux

  • 04 novembre 2014

D’après une étude publiée par Michael Sharpe et ses collègues dans The Lancet, les soins intégrés pour la dépression semblent constituer une approche efficace en cas de dépression majeure chez les personnes atteintes d’un cancer. Leur étude propose un modèle pour le traitement de la dépression associée à d’autres problèmes de santé.

Mortalité par cancer colorectal après une adénomectomie

Mortalité par cancer colorectal après une adénomectomie

  • 04 novembre 2014

Après un suivi médian de 7,7 ans, des chercheurs ont constaté une mortalité moindre par cancer colorectal chez les personnes ayant subi la résection d’adénomes à faible risque, et un risque modérément accru dans le groupe ayant subi une résection d’adénomes à haut risque, par rapport à la population générale.

Le risque de cancer du sein dans les familles porteuses de mutations PALB2

Le risque de cancer du sein dans les familles porteuses de mutations PALB2

  • 04 novembre 2014

Les mutations PALB2 qui entraînent une perte de fonction sont une cause importante de cancer du sein héréditaire. Les porteuses d’une telle mutation courent un risque élevé de cancer du sein, même en l’absence d’antécédents familiaux. Telle est la conclusion d’Antonis Antoniou et ses collègues, qu’on peut lire dans le NEJM.

Evaluer la force de l’association

Evaluer la force de l’association

  • 03 novembre 2014

[1. Unité de Soutien Méthodologique en Epidémiologie et en Biostatistiques, CHU Sart Tilman, ULg. 2. DR Inserm U1018 Team 9, EMT, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France]   Les notions de risque relatif et/ou d’odds ratio se retrouvent dans l’immense majorité des articles de la littérature. Il faut dire qu’elles répondent aux besoins fondamentaux de vérifier l’existence d’une relation entre un facteur d’exposition et un événement de santé et de la quantifier. C’est ici si vous voulez en savoir plus!

Parer au burn-out ou comment prendre soin des soignants

Parer au burn-out ou comment prendre soin des soignants

  • 03 novembre 2014

L’«Etude sur le burn-out et l’enthousiasme chez le personnel médical et infirmier dans les établissements hospitaliers de Belgique» (1) avait fait grand bruit lors de sa parution à l’automne dernier. En évaluant à quelque 5,4% des médecins hospitaliers et 6,9% des infirmier(es) le nombre de soignants affectés par un burn-out, elle sonnait le glas de l’indifférence par rapport à une pathologie aux effets singulièrement délétères dans le secteur des soins. À partir des facteurs de risque identifiés, l’étude proposait également des pistes pour diminuer l’épuisement au travail et, en parallèle, renforcer l’enthousiasme. Fin mai, le Dr Sofie Vandenbroeck (KU Leuven, IDEWE), responsable de l’étude, en a rappelé les axes principaux lors d’une journée d’études du SPF Emploi, consacrée à l’amélioration des conditions de travail (2). Nous reprenons ici les recommandations de l’étude au niveau de l’hôpital.

Cancer métastatique de la prostate: pourquoi et comment évaluer la réponse osseuse aux nouvelles hormonothérapies?

Cancer métastatique de la prostate: pourquoi et comment évaluer la réponse osseuse aux nouvelles hormonothérapies?

  • 14 octobre 2014

Les os du squelette axial constituent dans la majorité des cas le premier site de localisation des métastases du cancer de la prostate. Leur réponse aux nouveaux traitements hormonaux est donc déterminante. Plusieurs outils peuvent être envisagés pour l’évaluer, mais leur qualité diffère.   Published ahead of print.

Derniers commentaires

  • Le cancer colorectal est plus fréquent chez les gens âgés, expliquez - moi pourquoi le dépistage n’est plus pris en charge après 75 ans, vu qu’une grande proportion de gens atteignent des âges beaucoup plus avancés .
    Dr. Jean D’Haens

    Plus de 8.000 Belges se voient diagnostiquer un cancer colorectal chaque année

  • Je suis d’accord. C’est pour cela qu’il faudrait permettre à plus d’étudiants d’accéder à la dermatologie en espérant qu’ils pratiquent de la dermatologie générale et acceptent de pratiquer dans des zones désertiques .

    Les dermatologues sous le feu des critiques à la Chambre

  • Beaucoup de dermatologues ne font plus que de la dermatologie esthétique et ont abandonné les pathologies dermatologiques. Ceux qui se consacrent aux réelles pathologies sont débordés.
    C’est vraiment dommage.

    Les dermatologues sous le feu des critiques à la Chambre

  • Arrêtons de victimiser les gens, de les 'infantiliser,,de...parler à leur place...
    Arrêtons de dire à certains autres ce qu'ils doivent faire...chaque personne a sa conscience dans l'exercice de sa profession.

    L’importance des mots pour des maux

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Onco-Hemato Vol. 19 N° 1