La voie de signalisation Hedgehog dans le cancer de la prostate et les applications thérapeutiques de son inhibition

La voie de signalisation Hedgehog dans le cancer de la prostate et les applications thérapeutiques de son inhibition

  • 29 novembre 2013

[Laboratorium Experimentele Radiotherapie, service d’Oncologie, KU Leuven; service de Radiothérapie-Oncologie, UZ Leuven]   Une réactivation de la voie de signalisation Hedgehog (Hh) est observée dans le cadre du développement et de la progression de diverses tumeurs, dont le cancer de la prostate, lequel reste la forme de cancer la plus fréquente et la troisième cause de mortalité cancéreuse chez l’homme en Europe. Plusieurs études ont montré que cette voie de signalisation joue un rôle majeur dans le développement de cette maladie et son évolution vers des stades plus avancés. Des études précliniques montrent que l’inhibition de la voie Hh permet de réduire le potentiel invasif et métastatique des cellules tumorales. Les premières études visant à tester l’utilisation d’inhibiteurs de Hh chez des patients souffrant d’un cancer de la prostate sont actuellement en cours. Comme pour d’autres types de cancer, l’utilisation prolongée d’inhibiteurs de Hh peut conduire au développement d’une résistance. Dès lors, il semble judicieux de combiner ces médicaments avec d’autres modalités de traitement, comme la radiothérapie, la chimiothérapie et d’autres agents moléculaires ciblés. Dans cet article de revue, nous nous penchons sur le rôle de la voie de signalisation Hh dans le cancer de la prostate et sur les différentes applications thérapeutiques de l’inhibition de Hh.   Published ahead of print.

Prix Paul Capel

Prix Paul Capel

  • 29 novembre 2013

Le prix Paul Capel décerné par la BTSH (Belgian Society on Thrombosis and Haemostasis) a été attribué cette année conjointement aux Drs E. De Cock et L. Bollen...

Xofigo® approuvé dans l'UE pour le cancer de la prostate

Xofigo® approuvé dans l'UE pour le cancer de la prostate

  • 28 novembre 2013

Bayer Healthcare fait savoir que la Commission européenne a accordé son autorisation à la mise sur le marché de Xofigo®. Le médicament, disponible en solution injectable, consiste en dichlorure de radium à base de l'isotope 223Ra à la dose de 1 000kBq/ml. Xofigo® est indiqué pour le traitement des patients atteints de cancer de la prostate résistant à la castration, avec métastases osseuses symptomatiques et sans métastases viscérales connues. La décision de la Commission européenne a été précédée d'un avis favorable du CHMP (European Committee for Medicinal Products) en septembre 2013...

Sexualité et obligation morale de se faire vacciner contre le HPV

Sexualité et obligation morale de se faire vacciner contre le HPV

  • 27 novembre 2013

[Centre for Health Economics Research & Modelling Infectious Diseases (CHERMID), Vaccine & Infectious Disease Institute (VAXINFECTIO), Faculté de médecine et de sciences de la santé of Medicine & Health Sciences, University of Antwerp; Centre for Economics and Ethics, Institute of Philosophy, University of Leuven]   Le papillomavirus humain (HPV) compte parmi les virus à transmission sexuelle les plus courants… et il est aussi extrêmement contagieux, puisqu’il peut suffire d’un seul contact sexuel pour le contracter. On estime que 70% à 80% des individus sexuellement actifs en seront porteurs à un moment ou l’autre de leur vie...   Published ahead of print.

Travailler cinq ans de plus… et toucher moins

Travailler cinq ans de plus… et toucher moins

  • 20 novembre 2013

L’augmentation de la taxe sur le boni de liquidation, qui passe de 10 à 25%, a bien des effets pervers. Si vous ne faites rien, vous risquez de vous retrouver à travailler cinq ans de plus pour votre société… pour en retirer au final moins que si vous liquidiez sans attendre!       De gauche à droite: Ortwin Boone (Banque Van Breda), Samuel Vanthienen (bureau d’avocats Dauginet) et Geert Verrijken (Le Spécialiste), modérateur.

Vers une plus grande implication des patients dans le développement des médicaments anticancéreux

Vers une plus grande implication des patients dans le développement des médicaments anticancéreux

  • 20 novembre 2013

La nouvelle tendance consistant à impliquer davantage les patients dans la recherche scientifique et le développement des médicaments va également se révéler bénéfique dans le domaine de l’oncologie.  C’est ce qu’affirme Ethan Basch (oncologue, University of North Carolina, Etats-Unis) dans un article d’opinion publié dans le New England Journal of Medicine.

Effet du dépistage du cancer du côlon sur la survie à long terme

Effet du dépistage du cancer du côlon sur la survie à long terme

  • 19 novembre 2013

L’effet du dépistage du cancer du côlon par test de recherche de sang occulte dans les selles (RSOS) sur la mortalité par cancer persiste au moins 30 ans, mais semble n’avoir aucune influence sur la mortalité globale. La baisse continue de la mortalité par cancer colorectal montre bien l’effet de la polypectomie. Tels sont les propos de chercheurs américains dans le NEJM.

Ramucirumab et adénocarcinome avancé de l’estomac/œsophage

Ramucirumab et adénocarcinome avancé de l’estomac/œsophage

  • 18 novembre 2013

Le ramucirumab est le premier traitement biologique en monothérapie à montrer un bénéfice de survie avéré chez des patients atteints d’un adénocarcinome avancé de l’estomac ou de la jonction gastro-œsophagienne ayant progressé après la chimiothérapie de première intention. Les résultats de REGARD soutiennent l’hypothèse selon laquelle la voie de signalisation VEGFR-2 constituerait une cible thérapeutique majeure dans le cancer avancé de l’estomac.

Consensus de St-Gall 2013 sur le traitement de première intention du cancer du sein de stade précoce

Consensus de St-Gall 2013 sur le traitement de première intention du cancer du sein de stade précoce

  • 18 novembre 2013

La revue Annals of Oncology publie les points essentiels du St Gallen International Expert Consensus 2013 sur le traitement local et régional du cancer du sein de stade précoce.

Trastuzumab et cancer du sein HER2+: 1 ou 2 ans?

Trastuzumab et cancer du sein HER2+: 1 ou 2 ans?

  • 15 novembre 2013

La prise pendant 2 ans de trastuzumab en traitement adjuvant n’est pas plus efficace que pendant 1 an chez les femmes présentant un cancer du sein HER2+. La prise du traitement pendant 1 an procure un bénéfice significatif en termes de survie globale et sans progression en comparaison avec l’observation, et reste l’option standard.

Derniers commentaires

  • Le cancer colorectal est plus fréquent chez les gens âgés, expliquez - moi pourquoi le dépistage n’est plus pris en charge après 75 ans, vu qu’une grande proportion de gens atteignent des âges beaucoup plus avancés .
    Dr. Jean D’Haens

    Plus de 8.000 Belges se voient diagnostiquer un cancer colorectal chaque année

  • Je suis d’accord. C’est pour cela qu’il faudrait permettre à plus d’étudiants d’accéder à la dermatologie en espérant qu’ils pratiquent de la dermatologie générale et acceptent de pratiquer dans des zones désertiques .

    Les dermatologues sous le feu des critiques à la Chambre

  • Beaucoup de dermatologues ne font plus que de la dermatologie esthétique et ont abandonné les pathologies dermatologiques. Ceux qui se consacrent aux réelles pathologies sont débordés.
    C’est vraiment dommage.

    Les dermatologues sous le feu des critiques à la Chambre

  • Arrêtons de victimiser les gens, de les 'infantiliser,,de...parler à leur place...
    Arrêtons de dire à certains autres ce qu'ils doivent faire...chaque personne a sa conscience dans l'exercice de sa profession.

    L’importance des mots pour des maux

Futurs évènements

Tous les évènements
Onco-Hemato Vol. 19 N° 1