Points d’attention dans le cadre du développement d’une nouvelle génération d’inhibiteurs de points de contrôle immunitaires

Points d’attention dans le cadre du développement d’une nouvelle génération d’inhibiteurs de points de contrôle immunitaires

Département d’Innovations et d’Essais Précoces (DITEP), Gustave Roussy Cancer Centre, Villejuif, France   Dès le 19e siècle, Virchow affirmait que les tumeurs pouvaient être fortement infiltrées par des cellules immunitaires. Quelques années plus tard, Coley tentait de traiter des patients atteints d’un cancer au moyen de produits bactériens. Toutefois, il aura fallu attendre 2010 pour que le premier inhibiteur de points de contrôle immunitaire, l’ipilimumab (anti-CTLA4), reçoive l’approbation de la FDA et de l’EMA, des études ayant démontré que quelques injections d’ipilimumab permettaient d’induire un contrôle à long terme de la maladie chez des patients souffrant d’un mélanome métastatique. Depuis, l’ipilimumab est de plus en plus supplanté par divers anticorps anti-PD(L)1, ces derniers ayant prouvé leur efficacité dans près de 20 types de tumeurs différents. Même si un grand groupe de patients reste résistant à cette forme de traitement, de nombreuses nouvelles immunothérapies pourraient encore être mises au point. Ainsi, plusieurs anticorps dirigés contre des membres de la famille des récepteurs du TNF, comme l’anti-OX40, sont actuellement en cours de développement. Cet article décrit les possibilités que pourraient offrir ces options thérapeutiques prometteuses à l’avenir.   Published ahead of print.

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