Echos de ce congrès (Amsterdam, 27 septembre – 1 octobre 2013).
Jonathan Ledermann (Londres, Royaume-Uni) a présenté les résultats d’une étude de phase III au cours de laquelle une chimiothérapie a été administrée avec ou sans cédiranib, un inhibiteur du VEGFR2, à des patientes atteintes d’un cancer ovarien récidivant sensible au platine.
Jesper Eriksen (Odense, Danemark) a présenté les conclusions de l’étude de phase III DAHANCA 19, au cours de laquelle l’ajout de zalutumumab, un inhibiteur de l’EGFR, à la radiothérapie n’a apporté aucun avantage supplémentaire chez des patients atteints d’un carcinome épidermoïde de la tête ou du cou.
Robert Coleman (Sheffield, Royaume-Uni) a communiqué les résultats finaux de l’étude AZURE - BIG 01/04. Au total, 3.360 patientes atteintes d’un cancer du sein de stade II/III ont reçu un traitement standard avec ou sans adjonction de zolédronate pendant cinq ans.
Harry de Koning (Rotterdam) et ses collaborateurs du groupe CISNET «poumon» ont utilisé les données issues des deux plus grandes études randomisées sur le dépistage du cancer du poumon dans le but d’en déduire les avantages et les inconvénients...
Jean-Charles Soria (Villejuif, France) a commenté les conclusions d’une étude de l’EORTC, intitulée DLT-TARGETT, sur le dosage et la détermination de la toxicité dose-limitante des nouveaux médicaments ciblés...
Rowan Chlebowski (Los Angeles) a étudié l’influence potentielle de l’association estrogènes/médroxyprogestérone en substitution hormonale après la ménopause sur l’incidence du cancer de l’endomètre.
Peter Van Loo (Cambridge et Leuven) a effectué un dépistage systématique des délétions homozygotes dans 2.137 tumeurs primitives et identifié ainsi 24 nouveaux candidats suppresseurs de tumeur...
Priscilla Brastianos (Harvard, Boston) s’est demandé si les métastases cérébrales présentent un profil génétique différent de celui de la tumeur primitive à partir de laquelle elles se sont développées. Elle a pu constater que c’est effectivement le cas et que chaque tumeur et chaque métastase connaissent une évolution génétique ramifiée.
Francesco Sclafani (Royal Marsden Hospital, Royaume-Uni) a présenté les résultats de l’étude EXPERT-C, dans laquelle le cétuximab a été testé dans le cadre du cancer du rectum avancé à haut risque. Il a surtout attiré l’attention sur l’influence du gène TP53 sur l’effet du traitement par cétuximab...
Les inhibiteurs de tyrosine kinase de l’EGFR sont recommandés en traitement de première ligne des NSCLC avec mutation EGFR. Mais la plupart des patients développent une résistance après 10-11 mois, une seconde mutation portant sur T790M étant détectée chez 60% de ces patients...
The revolution in personalised healthcare: towards improved outcomes in oncology. Symposium satellite organisé par les laboratoires AstraZeneca dans le cadre de l’European Cancer Congress (Amsterdam, 27 septembre 2013) Le cancer du poumon n’est pas un cancer facile, surtout en phase métastatique. Une situation en passe de résolution avec l’apparition des traitements basés non plus sur l’histologie de la tumeur mais sur une sélection moléculaire. Bien que le nombre d’options thérapeutiques pour les patients atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules (NSCLC) de stade avancé se soit accru au cours de la dernière décennie, le pronostic demeure sombre, d’où la nécessité de disposer d’autres traitements. Résumé de la présentation de Frances Shepherd (Toronto). NS Approval ID 77816 Revision date 10/2013
Le statut mutationnel KRAS peut-il prédire une chimiorésistance en cas de NSCLC de stade avancé? Pour y répondre, une équipe franco-italienne menée par Marianna Macerelli (Udine et Villejuif) a effectué une analyse rétrospective des patients avec NSCLC de stade IIIB-IV suivis à l’Institut Gustave-Roussy entre juin 2009 et juin 2012 qui avaient un traitement à base de platine et pour lesquels on disposait du statut mutationnel KRAS et EGFR.
La majorité des tumeurs utilisent le TGF-β pour échapper au système immunitaire. Les vaccins composés de cellules tumorales génétiquement modifiées peuvent aider l’organisme à forger une réponse immunitaire visant la destruction de cellules tumorales.
Les cellules cancéreuses peuvent exprimer des antigènes spécifiques favorisés par certaines mutations, antigènes qui, logiquement, peuvent entraîner des réponses immunitaires. La surrégulation de PD-L1 (programmed cell death 1 ligand 1), une protéine transmembranaire, dans le microenvironnement permet aux cellules cancéreuses d’échapper à leur destruction par les cellules T. Inhiber cette PD-1 ou son ligand ainsi que l’interaction entre la PD-L1 et la protéine B7.1 pourrait restaurer l’activité antitumorale des cellules T.
C'est en activant les cellules tumorales porteuses du HLA de classe I que les plaquettes favorisent le développement d'un cancer...
Le profilage moléculaire, ou recherche systématique d'un certain nombre de mutations au sein de cancers de site primitif inconnu, permet d'identifier des cibles thérapeutiques possibles dans 77% des cas...
Reprenant les données de 20 études impliquant plus de 1,9 millions de patients avec cancer du sein ou du côlon, Kirstin De Bruijn (Rotterdam) a pu calculer que la présence d'un diabète augmente de 23% le risque de développer un cancer du sein...
L'ERSPC (European Randomized Study of Screening for Prostate Cancer) avait suggéré que le screening par PSA du cancer de la prostate réduit la mortalité de ce cancer. Mais ce screening peut provoquer beaucoup de tort estime un équipe française...
La radiothérapie hyperfractionnée des cancers de la tête et du cou améliore le pronostic par rapport à la radiothérapie fractionnée classique...
Philippe Autier (Vice-Président, Population, à l’International Prevention Research Institute, Lyon) le confirme: le dépistage du cancer colorectal par détection de sang occulte et réalisation d’une colonoscopie donne des résultats.
Les traitements du cancer de l'ovaire évoluent grâce aux apports de plusieurs études positives, notamment avec des agents anti-angiogéniques. Le Pr Ignace Vergote nous explique les tenants et aboutissants de 3 essais.
L’irradiation mammaire interne ne semblait pas offrir d’avantage majeur en survie globale et sans progression. Mais l’essai qui l’avait affirmé comportait des techniques assez anciennes...
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