Morceaux choisis du ESMO 18th World Congress on Gastrointestinal Cancer (Barcelone, 29 juin – 2 juillet 2016).
L’étude RAINBOW, qui comparait le ramucirumab combiné au paclitaxel à un placebo + paclitaxel, a démontré la supériorité de cet agent anti-angiogénique en survie globale, en survie sans progression et en taux de réponse chez les patients avec cancer gastrique de stade avancé. Mais aucun biomarqueur moléculaire n’a pu être mis en évidence...
La claudine 18.2, une protéine de la jonction serrée, est exprimée spécifiquement dans de nombreux cancers dont les cancers gastriques et de la jonction. Déjà présentée à l’ASCO, l’étude présentée par Salah-Eddin Al-Batran (Allemagne) testait l’intérêt d’un anticorps anti-claudine 18.2 (IMAB 362) qui a démontré éliminer les cellules CLDN18.2+, sur 161 patients avec cancer oesogastrique de stade avancé et surexprimant en immunohistochimie (2+/3+ ≥ 40%) la protéine claudine 18.2...
Etude académique française de phase II randomisée chez des patients porteurs d’un cancer épidermoïde métastatique de l’œsophage, E-DIS a pour objectif d’évaluer l’intérêt de la poursuite ou non d’un traitement cytotoxique (LV5FU2-CDDPq2w 7j/31, FOLFOX 24j/31) chez des patients non progressifs après 6 semaines de chimiothérapie...
Les cancers colorectaux avec forte instabilité microsatellitaire sont associés à un nombre très élevé de mutations et répondent mieux à l’immunothérapie par anti-PD1/PD-L1. Cependant, la majorité des cancers colorectaux (95% environ) ont une stabilité microsatellitaire et ne répondent dès lors pas à l’immunothérapie. Les études précliniques ont cependant suggéré que les inhibiteurs de la voie MEK pourraient sensibiliser les tumeurs à l’immunothérapie car ils activent la présence de cellules immunitaires, en particulier les cellules CD8+, au sein de la tumeur...
Le traitement systémique de l’hépatocarcinome se limitait jusqu’à présent au sorafenib qui a montré voici 10 ans à présent qu’il améliore la survie de manière significative. Aucune nouvelle molécule ne l’avait surpassé à ce jour avant que le regorafenib ne révèle certaines promesses à travers des études de phase I et II qui ont conduit à programmer un essai de phase III...
Il existe un fort rationnel pour effectuer une chimiothérapie postopératoire du cancer gastrique après la chimiothérapie pré-opératoire, car en combinant les effets systémiques et locorégionaux des traitements, on pourrait réduire les récurrences à distance et améliorer le pronostic. Cette stratégie est donc actuellement le standard thérapeutique. Mais certaines études suggèrent que l’on pourrait se contenter de la radiochimiothérapie postopératoire, avec le même bénéfice, ce qui a suscité la mise sur pied de CRITICS, une étude de phase III qui portait sur 788 patients...
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