Environ un quart des patients qui ont survécu à un cancer continuent à souffrir d’une fatigue chronique liée à leur maladie oncologique, qui peut avoir un impact éminemment néfaste sur leur qualité de vie.
D’après une étude réalisée par la Néerlandaise Fienke Bruggeman-Everts, diplômée de l’université de Twente et aujourd’hui rattachée à l’institut Helen Downing, les traitements en ligne peuvent contribuer à remédier à ce problème. La chercheuse a investigué deux approches distinctes: un programme d’activité physique en ligne d’une durée de neuf semaines, sous l’accompagnement d’un kinésithérapeute, et une forme de thérapie cognitive en ligne basée sur la pleine conscience, également étalée sur neuf semaines et encadrée cette fois par un psychologue.
«Les programmes d’e-santé peuvent être suivis toujours et partout, ce qui représente évidemment un avantage non négligeable pour les patients qui développent une fatigue chronique après un cancer et qui n’ont pas toujours l’énergie de se déplacer», souligne-t-elle.
Les deux traitements en ligne ont été comparés à l’encadrement “minimal” consistant à diffuser des informations sur le cancer et la fatigue aux patients par e-mail.
Conclusion? «Tant le programme d’activité physique que la thérapie cognitive sont efficaces pour réduire la fatigue liée au cancer et améliorer le bien-être psychologique des patients. Les deux approches leur donnaient en effet l’impression d’avoir une meilleure prise sur leur fatigue tout en mettant à leur disposition une série d’outils et l’accompagnement d’un professionnel. Elles leur permettent en outre de mieux prendre conscience de leurs limites et des pièges à éviter.»
> Plus d’informations (en néerlandais) sur: www.mindermoebijkanker.nl