Le cancer colorectal - ou du gros intestin - concerne 8.700 personnes en plus chaque année, faisant de cette maladie l'un des cancers les plus fréquents en Belgique. S'il est détecté à un stade précoce, il peut être guérit dans 95% des cas. Le problème est qu'en région bruxelloise, seuls 10% de la population-cible, les 50-74 ans, se fait dépister. D'où l'idée des autorités compétentes d'améliorer le dispositif de dépistage, notamment via un kit gratuit qui sera disponible en pharmacie dès ce mois-ci sur invitation.
Il s'agit d'un projet-pilote qui, outre les parties prenantes que sont la Cocof, la Cocom et la communauté flamande, impliquera en première ligne les pharmaciens et Brumammo, laquelle dispose déjà d'un savoir-faire en matière de dépistage du cancer du sein.
L'objectif est d'arriver d'ici trois ans à un taux de dépistage de 25% et de diminuer ainsi de 15% à 20% les chiffres de mortalité liée à ce type de cancer (3.000 décès chaque année actuellement).
«Concrètement, les Bruxellois âgés de 50 à 74 ans recevront une lettre d'invitation pour se rendre en pharmacie chercher leur test, lequel est à réaliser chez soi», explique le docteur Jean-Benoît Burion de l'asbl Brumammo. «Un fois fait, l'échantillon est envoyé en analyse et le patient sera tenu au courant dans les deux semaines du résultat de celui-ci.»
Derniers commentaires
Françoise GODFROID
24 octobre 2018Encore un depistage qui va lobber le MG! Et on voudrait que la profession de MG soit attractive pour les jeunes??
Françoise Godfroid